
Pivoine est une association et un organisme de formation agrée qui agit depuis 2005 sur le plateau de Millevaches en Limousin et plus largement.
Née de l'éducation populaire politique et issue de dynamiques locales et associatives d'animation du Plateau de Millevaches, elle a pour but de créer des espaces (physiques et symboliques) favorisant l’autonomie des personnes (au sens de « choisir ses dépendances ») afin d’être collectivement plus libres.
Le cœur de notre activité est de faciliter, transmettre, être passeur.
"L’éducation populaire concourt à la constante transformation de la société en contribuant à construire des formes dans lesquelles les personnes soient co-auteurs de leur devenir.
(…) Les processus qu’elle développe et les méthodes qu’elle utilise visent à agir avec les personnes concernées et non à leur place. "
Extrait de la charte du CNAJEP
Aujourd'hui, Pivoine explore et s'implique dans plusieurs champs :
• La formation tout public et la formation professionnelle. Le temps de la formation nous semble crucial, à tout moment de nos vies, et quelles que soient nos situations personnelles ou professionnelles. Ce sont des occasions de faire sien de nouveaux savoirs, mais aussi de questionner ses pratiques et prendre du recul.
• Les arpentages : L’arpentage est une technique qui permet en une journée de débroussailler collectivement un livre en se partageant sa lecture et en mettant en commun les connaissances et les intuitions de tous les participants. Cette méthode a pour objet d’expérimenter un travail coopératif et critique, d’encourager un processus d’auto-formation et de créer une culture commune autour d’un sujet.
• L'animation et la participation à des groupes de travail ponctuels ou au long cours en lien avec le territoire que nous habitons. Pour creuser un sujet, questionner ses connaissances et ses limites, s’accorder, ou comprendre les désaccords qui nous traversent...
• L'intervention auprès d’organisations d’ici ou d’ailleurs (associations, collectifs informels, entreprises, collectivités…). En apportant un regard extérieur et des méthodes adaptées, ces temps dédiés peuvent permettre de décaler son regard et d’agir sur des situations complexes.
Pour Pivoine, l'enjeu de fond est bien de mettre en place des actions qui tendent à faire de nous des êtres responsables, autonomes, avec un esprit critique aiguisé, une conscience la plus lucide possible de ce qui nous entoure ET une capacité à agir…
Les interventions auprès d’organisations :
Pourquoi et quand faire appel à nous ?
Prendre du recul
Prendre du recul peut passer par prendre le temps de faire le bilan d’une pratique, ou se donner les moyens de retravailler l’organisation, (questionner le rapport au travail, à l’argent, aux responsabilités, à l’engagement etc.).
Il s’agit aussi parfois simplement de prendre soin du groupe, pour éviter les situations d’essoufflement, d’épuisement, de rupture, et éviter de se laisser aspirer par la machine.
S’offrir en équipe complète des temps coupés du fonctionnement de la structure est souvent déjà difficile à mettre en œuvre. De surcroît, l’animation de ces temps en interne pose problème : il est difficile d’être juge et partie prenante des discussions, de distinguer les intérêts personnels et collectifs. Le recours à un tiers garantit un cadre de travail en dehors des jeux relationnels habituels de l’organisation : cela permet notamment de questionner les évidences, de mettre en lumière les rôles, enjeux et résistances de chacun.e
Mettre en commun des perceptions
Une organisation se complexifie au cours de son existence et peut finir par contenir différentes visions très différentes d’elle-même. Sans qu’elle soit en crise, elle perd de son tranchant, de sa puissance en laissant exister en son sein des visions qui s’opposent, souvent par ignorance d’autres réalités que la sienne. Il s’agit ici de permettre l’expression par chacun.e de sa vision de l’organisation et la compréhension par toutes et tous des tensions entre ces différentes visions. Ce peut aussi être un temps d’état des lieux de la situation, pour faire le point, saisir où en est chacun.e et où va le groupe : marquer un point d’étape.
Sortir d’une crise
Un événement critique – harcèlement, surmenage, conflits interpersonnels, départ, rupture, exclusion violente, problèmes économique, panne de sens etc. - peut déclencher une crise, souvent existante de manière latente depuis plusieurs années. Les rouages se bloquent, l’ambiance se détériore. Un point de non-retour est dépassé : l’équipe dysfonctionne et n’est plus capable de traiter en interne ce qui l’encombre. Un tiers devient nécessaire pour traiter cette crise, c’est-à-dire l’analyser et décider collectivement des transformations à opérer au sein de l’organisation.
Opérer un basculement
Une organisation s’est constituée à partir des besoins et des désirs de ses fondateurs. Des règles, des habitudes, s’institutionnalisent. Le contexte change, des personnes partent, et d’autres arrivent dans cette organisation. L’organisation souhaite basculer dans un autre fonctionnement parce que les actions se transforment, les publics changent, les intentions de l’organisation aussi. Mais l’ancienne forme résiste, tandis que la nouvelle, émergente, est encore inconnue. Un tiers rend possible ce basculement en considérant les besoins de chacun.e et les forces en présence pour cette nouvelle organisation.
Explorer le futur
Faire évoluer une organisation nécessite de se projeter dans son devenir. Ce besoin s’inscrit souvent dans un désir de refondation organisationnel, politique ou relationnel. L’intervention d’un tiers permet d’élaborer différents scénarios d’avenir, de les confronter et de les prendre en compte dans la transformation de l’organisation.
Nos manières d’intervenir.
Notre pratique d’intervention est constituée d’expériences et de méthodes venant de l’éducation populaire politique, de l’analyse institutionnelle ainsi que de nos expériences individuelles et collectives dans les domaines de la formation, de l'accompagnement et plus largement de nos parcours singuliers.
Selon les circonstances nous alternons les temps individuels et collectifs ; l’oral et l’écrit; la théorie et la pratique, les approches physiques, sensibles et intellectuelles.
Nos façons d’intervenir sont nourries et reposent plus particulièrement sur des méthodes/approches que nous nous attachons aussi à transmettre :
* L’entraînement mental. Prenant racine dans le contexte de l’occupation puis de la résistance dans le Vercors, formalisée par Peuple et Culture, actualisée en permanence depuis, cette méthode propose de s’entraîner à démêler, analyser des situations complexes pour développer son esprit critique, faire travailler les contradictions, repérer comment le social traverse l’individu et se doter d’une capacité d’agir collective et individuelle.
* La socianalyse. Cette méthode d’intervention s’inspire des principes de l’Analyse Institutionnelle. Elle repose sur l’analyse des forces convergentes et/ou opposées qui traversent une organisation. Ce travail d’enquête et de recherche est mené par l’assemblée des personnes concernées et tend à produire une transformation concrète de cette organisation. L’analyse institutionnelle permet d’adapter les formes d’une organisation aux forces qui la composent.
* L’approche Psychosociologique, appréhende les dynamiques de groupes avec une attention particulière aux rapports à autrui, en respectant la singularité et la capacité d'évolution de chacun; une conception du changement mettant l'accent sur les processus plus que sur les états; une prise en compte des phénomènes affectifs et inconscients affectant les conduites et les représentations individuelles et collectives, favoriser l’autonomie des personnes et leur participation effective à la vie de leurs organisations.
Née de l'éducation populaire politique et issue de dynamiques locales et associatives d'animation du Plateau de Millevaches, elle a pour but de créer des espaces (physiques et symboliques) favorisant l’autonomie des personnes (au sens de « choisir ses dépendances ») afin d’être collectivement plus libres.
Le cœur de notre activité est de faciliter, transmettre, être passeur.
"L’éducation populaire concourt à la constante transformation de la société en contribuant à construire des formes dans lesquelles les personnes soient co-auteurs de leur devenir.
(…) Les processus qu’elle développe et les méthodes qu’elle utilise visent à agir avec les personnes concernées et non à leur place. "
Extrait de la charte du CNAJEP
Aujourd'hui, Pivoine explore et s'implique dans plusieurs champs :
• La formation tout public et la formation professionnelle. Le temps de la formation nous semble crucial, à tout moment de nos vies, et quelles que soient nos situations personnelles ou professionnelles. Ce sont des occasions de faire sien de nouveaux savoirs, mais aussi de questionner ses pratiques et prendre du recul.
• Les arpentages : L’arpentage est une technique qui permet en une journée de débroussailler collectivement un livre en se partageant sa lecture et en mettant en commun les connaissances et les intuitions de tous les participants. Cette méthode a pour objet d’expérimenter un travail coopératif et critique, d’encourager un processus d’auto-formation et de créer une culture commune autour d’un sujet.
• L'animation et la participation à des groupes de travail ponctuels ou au long cours en lien avec le territoire que nous habitons. Pour creuser un sujet, questionner ses connaissances et ses limites, s’accorder, ou comprendre les désaccords qui nous traversent...
• L'intervention auprès d’organisations d’ici ou d’ailleurs (associations, collectifs informels, entreprises, collectivités…). En apportant un regard extérieur et des méthodes adaptées, ces temps dédiés peuvent permettre de décaler son regard et d’agir sur des situations complexes.
Pour Pivoine, l'enjeu de fond est bien de mettre en place des actions qui tendent à faire de nous des êtres responsables, autonomes, avec un esprit critique aiguisé, une conscience la plus lucide possible de ce qui nous entoure ET une capacité à agir…
Les interventions auprès d’organisations :
Pourquoi et quand faire appel à nous ?
Prendre du recul
Prendre du recul peut passer par prendre le temps de faire le bilan d’une pratique, ou se donner les moyens de retravailler l’organisation, (questionner le rapport au travail, à l’argent, aux responsabilités, à l’engagement etc.).
Il s’agit aussi parfois simplement de prendre soin du groupe, pour éviter les situations d’essoufflement, d’épuisement, de rupture, et éviter de se laisser aspirer par la machine.
S’offrir en équipe complète des temps coupés du fonctionnement de la structure est souvent déjà difficile à mettre en œuvre. De surcroît, l’animation de ces temps en interne pose problème : il est difficile d’être juge et partie prenante des discussions, de distinguer les intérêts personnels et collectifs. Le recours à un tiers garantit un cadre de travail en dehors des jeux relationnels habituels de l’organisation : cela permet notamment de questionner les évidences, de mettre en lumière les rôles, enjeux et résistances de chacun.e
Mettre en commun des perceptions
Une organisation se complexifie au cours de son existence et peut finir par contenir différentes visions très différentes d’elle-même. Sans qu’elle soit en crise, elle perd de son tranchant, de sa puissance en laissant exister en son sein des visions qui s’opposent, souvent par ignorance d’autres réalités que la sienne. Il s’agit ici de permettre l’expression par chacun.e de sa vision de l’organisation et la compréhension par toutes et tous des tensions entre ces différentes visions. Ce peut aussi être un temps d’état des lieux de la situation, pour faire le point, saisir où en est chacun.e et où va le groupe : marquer un point d’étape.
Sortir d’une crise
Un événement critique – harcèlement, surmenage, conflits interpersonnels, départ, rupture, exclusion violente, problèmes économique, panne de sens etc. - peut déclencher une crise, souvent existante de manière latente depuis plusieurs années. Les rouages se bloquent, l’ambiance se détériore. Un point de non-retour est dépassé : l’équipe dysfonctionne et n’est plus capable de traiter en interne ce qui l’encombre. Un tiers devient nécessaire pour traiter cette crise, c’est-à-dire l’analyser et décider collectivement des transformations à opérer au sein de l’organisation.
Opérer un basculement
Une organisation s’est constituée à partir des besoins et des désirs de ses fondateurs. Des règles, des habitudes, s’institutionnalisent. Le contexte change, des personnes partent, et d’autres arrivent dans cette organisation. L’organisation souhaite basculer dans un autre fonctionnement parce que les actions se transforment, les publics changent, les intentions de l’organisation aussi. Mais l’ancienne forme résiste, tandis que la nouvelle, émergente, est encore inconnue. Un tiers rend possible ce basculement en considérant les besoins de chacun.e et les forces en présence pour cette nouvelle organisation.
Explorer le futur
Faire évoluer une organisation nécessite de se projeter dans son devenir. Ce besoin s’inscrit souvent dans un désir de refondation organisationnel, politique ou relationnel. L’intervention d’un tiers permet d’élaborer différents scénarios d’avenir, de les confronter et de les prendre en compte dans la transformation de l’organisation.
Nos manières d’intervenir.
Notre pratique d’intervention est constituée d’expériences et de méthodes venant de l’éducation populaire politique, de l’analyse institutionnelle ainsi que de nos expériences individuelles et collectives dans les domaines de la formation, de l'accompagnement et plus largement de nos parcours singuliers.
Selon les circonstances nous alternons les temps individuels et collectifs ; l’oral et l’écrit; la théorie et la pratique, les approches physiques, sensibles et intellectuelles.
Nos façons d’intervenir sont nourries et reposent plus particulièrement sur des méthodes/approches que nous nous attachons aussi à transmettre :
* L’entraînement mental. Prenant racine dans le contexte de l’occupation puis de la résistance dans le Vercors, formalisée par Peuple et Culture, actualisée en permanence depuis, cette méthode propose de s’entraîner à démêler, analyser des situations complexes pour développer son esprit critique, faire travailler les contradictions, repérer comment le social traverse l’individu et se doter d’une capacité d’agir collective et individuelle.
* La socianalyse. Cette méthode d’intervention s’inspire des principes de l’Analyse Institutionnelle. Elle repose sur l’analyse des forces convergentes et/ou opposées qui traversent une organisation. Ce travail d’enquête et de recherche est mené par l’assemblée des personnes concernées et tend à produire une transformation concrète de cette organisation. L’analyse institutionnelle permet d’adapter les formes d’une organisation aux forces qui la composent.
* L’approche Psychosociologique, appréhende les dynamiques de groupes avec une attention particulière aux rapports à autrui, en respectant la singularité et la capacité d'évolution de chacun; une conception du changement mettant l'accent sur les processus plus que sur les états; une prise en compte des phénomènes affectifs et inconscients affectant les conduites et les représentations individuelles et collectives, favoriser l’autonomie des personnes et leur participation effective à la vie de leurs organisations.